Quand on voit le nombre de façons d'établir le calcul de l'entropie et les résultats différents qu'elles peuvent donner (thermodynamique, informationnel, statistique, etc) plus dans certains cas les difficultés de son application (par exemple dans le domaine cosmologique), ne serait-il pas plus simple de remplacer le postulat de sa croissance par un postulat d'irréversibilité seulement (comme c'était en fait le cas dans les toutes premières définitions thermodynamiques).

Ce type de postulat implique de manière claire une flèche du temps (donc l'existence d'un temps mais non absolu), le concept de durée est évidemment relatif en fonction de l'observateur. L'entropie n'est plus une fonction d'état sauf dans certaines circonstances (entropie thermodynamique via l'existence d'un facteur intégrant). Le fait que l'on puisse trouver des valeurs différentes suivant les cas ne présente plus de problèmes car c'est une fonction descriptive de cette irréversibilité et elle dépend donc des variables accessibles à l'opérateur. L'entropie peut toujours se traduire par un manque ou une perte d'information directement lié à l'irréversibilité (trou noir par exemple) d'autant plus qu'au niveau microscopique l'intrication et son versus la décohérence créent cette irréversibilité au niveau le plus fondamental.